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Les Ombres du Souvenir
Dans le silence des nuits étoilées,  
Où les murmures du temps se sont tus,  
Errent les ombres, tendres et voilées,  
Des souvenirs d’un amour jamais perdu.
Le vent chuchote des rires d’antan,  
Des éclats de joie, des larmes de peine,  
Chaque instant figé, chaque souffle flottant,  
Dans le jardin secret où la mémoire règne.
Les visages se dessinent, flous et lointains,  
Comme des brumes dans le doux crépuscule,  
Ils dansent autour de moi, mains dans la main,  
Éveillant des échos que le cœur recule.
La mort n’est qu’un voile, une douce caresse,  
Une porte qui s’ouvre sur d’autres rivages,  
Les ombres du souvenir, en leur tendresse,  
Rendent hommage aux âmes, écrivent leur page.
Chaque pas sur ce chemin de mélancolie,  
Est un pas vers l’éternel, vers l’infini,  
Car tant que je me souviens, tant que je vis,  
Les ombres dansent encore, jamais elles ne s’enfuient.