aimusic.one

Au bord du néant, où l'ombre s'étire,  
Les murmures du temps, doucement se retirent,  
Les souvenirs dansent, comme des feuilles d'automne,  
Sur le fil fragile où l'âme s'étonne.
Là, le silence pèse, lourd comme un secret,  
Chaque battement de cœur, un écho discret.  
Les étoiles s'éteignent, une à une, en larmes,  
Et la nuit s'avance, drapée de ses charmes.
Dans ce vide immense, où tout semble suspendu,  
Les rêves s'effacent, comme un souffle perdu.  
Les rivières de vie se tarissent lentement,  
Et l'horizon s'efface, au gré du temps lent.
Mais au bord du néant, une lueur se dessine,  
Un éclat d'espoir, une promesse divine.  
Car même dans l'obscurité la plus profonde,  
La lumière persiste, et la vie abonde.
Alors, dans la brume de ce dernier voyage,  
Je tends ma main tremblante vers cet ultime rivage.  
Au bord du néant, là où tout se termine,  
Je trouve dans l'absence une force qui m'anime.