aimusic.one

Dans le silence lourd des heures qui s’étirent,  
La solitude s’installe, telle une ombre à l’empire.  
Chaque tic-tac résonne, comme un écho lointain,  
Un rappel cruel du temps qui nous atteint.
Les murs se rapprochent, le souffle se fige,  
Chaque minute s’alourdit, comme un triste vestige.  
Les pensées s’entrelacent, en un ballet sans fin,  
Des rêves évanouis, des espoirs en déclin.
Le poids des heures pèse sur le cœur inquiet,  
Comme une pierre froide que l’on ne peut porter.  
Les souvenirs dansent, spectres d’un autre temps,  
Des rires envolés, des instants éclatants.
Dans la lumière blafarde d’un jour qui s’achève,  
Je scrute l’horizon, espérant qu’il s’élève.  
Mais la solitude murmure ses refrains,  
Chantant les mélodies des jours incertains.
Et pourtant, dans cette nuit qui me cerne,  
Une lueur fragile éclot, douce et éternelle.  
Car même dans l’ombre où le temps s’épuise,  
Il y a une force, une beauté qui s’exprime.
Le poids des heures peut sembler écrasant,  
Mais chaque instant vécu est un pas vers l’avant.  
Dans le creux de la solitude, j’apprends à m’aimer,  
À porter le fardeau, à danser sous les cieux étoilés.