Songtekst
Dans l'abîme du temps
Dans l’abîme du temps, où s’effacent les jours, Les ombres se glissent, emportant nos amours, Les souvenirs flottent, comme des feuilles mortes, Dans le souffle du vent, où la vie s’emporte. Les heures s’étirent, se tordent et s’enfuient, Chaque instant perdu, une étoile qui luit, Dans le silence lourd de l’éternité, La mort murmure des secrets oubliés. Les rivières du temps, en leur cours tumultueux, Emportent les rires, les pleurs silencieux, Les visages aimés, gravés dans la mémoire, S’évanouissent lentement, comme un doux miroir. Dans l’abîme du temps, les âmes s’entrelacent, Des échos de vie dans une danse fugace, Chaque souffle partagé devient une prière, Un fil invisible tissé dans la lumière. Et si la mort frappe à la porte des cœurs, Elle ne peut effacer nos plus belles lueurs, Car dans l’ombre des nuits, où le temps se fige, L’amour perdure, et jamais ne se brise. Ainsi, dans l’abîme où le temps s’étiole, Je porte en moi tes rêves, tes paroles, Et même si le silence emporte nos chants, Tu es là, à jamais, dans l’abîme du temps.